Après plusieurs années de formation, Symbiose mets en stand by son programme de formation en 2022, le temps d'obtenir la nouvelle certification requise : Qualiopi!
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Néanmoins, suite à son changement de statut, SYMBIOSE à obtenu un nouveau numéro d'organisme de formation (76660221566) qui est en cours de référencement sous DATADOCK, mais ce n'est qu'une question de jours...
A partir du 6 mars 2017 durant toute la période de migration printanière, un
enregistreur automatique d’ultra-son (type : SM4bat, format d’enregistrement : .WAV) est installé au niveau Fort de Bellegarde dominant le col du
Perthus, afin de rechercher la présence en migration printanière de la Grande
Noctule (Nyctalus lasiopterus).
Trois contacts de Grande noctule
(détermination Michel Barataud, jugée fortement probable) en phase d’approche
ont été détectés le 10 avril 2017 à 21h25. Il s’agit des seuls contacts de
l’étude menée à l’échelle des Pyrénées-Orientales, à cette saison, où huit zones
d’inventaires ont été échantillonnés par la Fédération des RN Catalanes, la RN
de la Massane et Symbiose.
Lors de la session d'écoute 14
espèces ont été inventoriés au niveau du Fort de Bellegarde (Pipistrelle commune, Pipistrelle de Kuhl,
Pipistrelle pygmée, Molosse de Cestoni, Noctule de Leisler, Vespère de Savi,
Oreillard sp, Murin de Capaccini (probable),
Minioptère de Schreibers, Grand rhinolophe, Petit rhinolophe, Rhinolophe
euryale (probable), Sérotine
commune).
Le Fort de Bellegarde est connu pour abriter une colonie de
Minioptère de Schreibers en transit (Serra-Cobo et Balcell , 1990) et de
Rhinolophe euryale (V. Ruffray, septembre 2005, N = 200 ind). Les suivis
effectués en 2008 avait mis en évidence qu’une dizaine d’individus de
Rhinolophe euryale de février à mai (M.-O. Durand).
Lors d’un comptage réalisé le 17/05/2017, une colonie regroupant une cinquantaine d’individus de Minioptère de
Schreibers a été observée (M.-O. Durand, C. Dujardin). L’analyse des
enregistrements indique des contacts de Minioptère à partir du 8 mars 2017 dès
le crépuscule, avec une augmentation de l’activité à partir du 16 mars. On peut
donc envisager leur présence dans le gîte du Fort de Bellegarde dès le mois de
mars. Au sein du cortège d’espèce classiquement présent avec eux en gîte, on
retrouve sur les enregistreurs des contacts de Rhinolophe euryale et de Murin
de Capaccini (det. probable).
Lors de la visite du 17/05/201 les combles ont été inspectés et 3 Grand rhinolophe ont été observés ainsi que de gros tas de guano laissant envisager la présence d’une colonie de mise-bas. Aucun Oreillard n’a été observé lors de cette visite, néanmoins la 60ène de contacts sur toute la durée de l’étude, avec des détections au crépuscule et en fin de nuit, traduisent la présence d’un gîte dans le bâtiment.
La 20ène de contacts de Noctule de Leisler traduisent des déplacements
migratoire en plein ciel. Néanmoins ces contacts ne traduisent pas, comme on
pourrait s’y attendre, d’un comportement migratoire marqué sur le col du Perthus. Il semblerait qu’elle passe principalement sur la côte, comme l’indique l’activité détectée sur l’étang de Canet (66) (source : Marie-Odile Durand, 2018).
La présence du Molosse de Cestoni
est plus régulière sur la durée de l’étude et sa présence est détectée de
manière récurrente dans l’heure suivant le crépuscule. Les remparts et
bâtiments du Fort de Bellegarde fournissent de nombreux gîtes potentiels pour
l’espèce, à l’instar de ce qui était connu pour le Fort de Salses
(source : com. pers. H. Salvayre).
Marie-Odile Durand, SYMBIOSE expertise faunistique, mars 2018.
Etude réalisée en collaboration avec Céline Dujardin (stagiaire, Master 1 UPVD), l'association Myotis et le GCLR.
A partir du 25 février 2017, un enregistreur automatique d’ultra-son (type : SM2bat+, format d’enregistrement : .WAC) est installé au niveau du rucher de la soulane en périphérie du vieux village de Rabouillet, surplombant une prairie naturelle, afin de rechercher la présence en migration printanière de la Grande Noctule (Nyctalus lasiopterus).
Aucune donnée de cette espèce n’a été contactée, mais les enregistrements effectués jusqu’au 16 avril 2017 donnent des informations locales sur les chauves-souris. Dix espèces ont été inventoriées (Pipistrelle commune, Pipistrelle de Kuhl, Pipistrelle pygmée, Molosse de Cestoni, Noctule de Leisler, Minioptère de Schreibers, Grand rhinolophe, Petit rhinolophe, Barbastelle d’Europe, Sérotine commune).
L’activité des Pipistrelles est importante mais elle est principalement liée à celle de la Pipistrelle de Kuhl. Des passages
ponctuels de Noctule de Leisler marquent sa présence dans la vallée avec un
premier contact le 7 mars 2017. On observe que l’ensemble des contacts (N=13c)
sont détectés dans l’heure suivant le crépuscule. Le 7 mars apparaît aussi le
premier contact de Molosse de Cestoni et de Barbastelle d’Europe. Les
rhinolophes n’ont été détectées que le 14 mars lors d’un seul contact.
Un gîte secondaire pour ces espèces est connu dans le village et une colonie de
mise bas de Petit rhinolophe est présente en périphérie.
Concernant le Minioptère de
Schreibers, son activité est observée à partir du 2 mars jusqu'au 9 avril 2017. On observe
toutefois un pic de fréquentation plus marquée entre le 13 et le 17 mars 2017,
et cela dès le crépuscule avec une activité de chasse se poursuivant jusqu’à 01h00 du matin environ.
Des données recueillies il y a 5 ans sur le même lieu, le 28
août 2012 (M.-O. Durand), font état d'un cortège d’espèces similaires, avec des contacts
de Minioptère de Schreibers, Barbastelle d’Europe, Noctule de Leisler, Petit
rhinolophe, Pipistrelle commune, Pipistrelle de Kuhl, Sérotine commune.
En conclusion, un gîte à Minioptère serait à rechercher dans ce secteur des Fenouillèdes pauvre en prospection et la présence de Barbastelle serait a préciser en période estivale. Cette dernière est plutôt rare dans le département, mais apparaît toutefois bien présente dans certain secteur.
En conclusion, un gîte à Minioptère serait à rechercher dans ce secteur des Fenouillèdes pauvre en prospection et la présence de Barbastelle serait a préciser en période estivale. Cette dernière est plutôt rare dans le département, mais apparaît toutefois bien présente dans certain secteur.
Marie-Odile Durand, SYMBIOSE expertise faunistique, mars 2018.
Etude réalisée en collaboration avec Céline Dujardin (stagiaire, Master 1 UPVD) et le GCLR
Dés le 28 février 2017, un enregistreur automatique d’ultra-son (type : SM2bat+, format d’enregistrement : .ZCA) est installé au niveau de la chapelle Saint Pierre à Vinça, dominant la rivière de la Têt, afin de rechercher la présence en migration printanière d’une chauve-souris encore peu connue dans le département : la Grande Noctule (Nyctalus lasiopterus).
Les résultats n'ont pas mis en évidence cette espèce
rare, mais les enregistrements effectués jusqu’au 24 avril
2017 donnent quelques informations locales sur les chauves-souris. Tout d’abord,
11 espèces ou groupe d’espèces ont été inventoriées (Pipistrelle
commune, Pipistrelle de Kuhl, Pipistrelle pygmée, Molosse de Cestoni, Noctule
de Leisler, Vespère de Savi, Oreillard sp, Murin sp, Minioptère de Schreibers,
Grand rhinolophe, Petit rhinolophe), et 1 espèce suspectée (Pipistrelle de Nathusius).
Les espèces les plus abondamment contactées sont les trois pipistrelles, qui
sont des espèces relativement communes parmi les chauves-souris. A contrario,
le Molosse de Cestoni (8 contacts), la Noctule de Leisler (6 contacts) et le
Vespère de Savi (4 contacts) n’ont pas été détectés fréquemment sur la durée de
l’étude. Malgré que la rivière Têt semble leur fournir une voie de migration
privilégiée.
Concernant les rhinolophe, l’analyse
horaire quotidienne des enregistrements effectués indique qu’ils fréquentent la
chapelle en journée et au cours de la nuit. Ainsi, au réveil de l’hibernation, on
observe dès le 6 mars une activité ponctuelle en début de nuit de Grand
rhinolophe. Cette activité est probablement liée à une activité exploratoire du
bâtiment ou à une recherche de nourriture (insectes) aux alentours de la chapelle. En
avril, on constate la présence diurne de Grand rhinolophe dans la chapelle les 7,
8, 12 avril 2017. Cela se traduit sur les enregistreurs avec des contacts à l’aube
et au crépuscule témoignant de l’arrivée et du départ du Grand rhinolophe dans
le gîte (en faible effectif). L’activité récurrente de Petit et de Grand
rhinolophe observée en cours de nuit, associée à la présence de crottes éparses
dans la chapelle et aux restes de repas, indique une utilisation préférentielle
de ce gîte comme reposoir nocturne par quelques individus.
Concernant le Minioptère de
Schreibers, l’analyse horaire quotidienne met en évidence, une présence de l’espèce
en sortie d’hibernation à partir du 9 mars 2017. Les contacts récurrents au
crépuscule indiquent la présence de l’espèce dans un gîte en proximité
immédiate de la chapelle Saint Pierre sur toute la durée des écoutes nocturnes
de printemps. Le pic d’activité détecté le 14 avril 2017, est liée à une
activité de chasse de l’espèce autour de la chapelle. Ainsi, il est fortement
probable que le gîte du tunnel du barrage de Vinça, inscrit au réseau Natura
2000 dans le site « Chiroptères des Pyrénées-Orientales » abrite, en
sus de la population automnale connue, une colonie printanière.
En conclusion, même si l’objectif initial de ce suivi printanier n’a pas été atteint, les informations relevées au sujet des rhinolophes précise l’utilisation du gîte de la chapelle de Saint Pierre à Vinça, et ouvre des pistes de recherche concernant la phénologie de fréquentation des Minioptère de Schreibers dans le tunnel du barrage.
Marie-Odile Durand, SYMBIOSE expertise faunistique, mars 2018.
Etude réalisée en collaboration avec Céline Dujardin (stagiaire, Master 1 UPVD) et le GCLR.
Etude réalisée en collaboration avec Céline Dujardin (stagiaire, Master 1 UPVD) et le GCLR.
Illustration de la dernière séance en salle pour les enfants de CM1-CM2 de l'école de Canohès présents le vendredi après-midi, pour cloturer sur les bonnes attitudes à tenir vis à vis des chauves-souris.